La coqueluche
Santé Publique France - Agence Régionale de Santé PACA
En France les cas de coqueluche évoluent encore de manière cyclique. Entre 2013 et 2021, le réseau Renacoq (42 hôpitaux) déclarait près de 1000 cas de coqueluche ayant nécessité une hospitalisation chez des enfants de moins de 12 mois dont plus de la moitié chez des moins de trois mois.
Depuis le début de l’année 2024, le nombre de cas augmente de façon importante en France et en Europe, avec déjà plus de cas rapportés sur les cinq premiers mois de l’année que pour 2023.
Comme pour toute épidémie d’infections respiratoires, il est important de souligner que parmi les mesures barrières efficaces, le port du masque est fortement recommandé pour les personnes symptomatiques.
La vaccination de la femme enceinte est recommandée depuis avril 2022 à chaque grossesse, même si elle a déjà été vaccinée avant sa grossesse. Elle est très importante pour protéger les nourrissons qui font les formes les plus graves.
La maladie se manifeste par une toux devenant quinteuse, épuisante et répétée, de jour comme de nuit et durant plusieurs semaines. Ces quintes peuvent entraîner des vomissements. Chez le petit nourrisson, la toux peut s’aggraver et conduire à l’hospitalisation. Le traitement de la coqueluche repose sur la prise d’antibiotiques pour réduire la contagiosité, parfois en hospitalisation, notamment pour les enfants de moins de 3 mois.
La coqueluche peut être grave chez les bébés, qui sont le plus souvent contaminés par un adulte : il s’agit de l’un des parents dans environ 50% des cas.
La maladie, comme la vaccination, ne protège pas à vie : il est possible d’attraper plusieurs fois la coqueluche, d’où l’utilité de faire, au cours de la vie, les rappels recommandés dans le calendrier des vaccinations.